Paris, Dakar, Londres, Istanbul, Oslo… La plupart des villes du monde ont les leurs. Reykjavik n’échappe pas à la règle. Tous les week-ends, à proximité du vieux port de la capitale, dans un immense bâtiment industriel, objets hétéroclites et denrées autochtones s’exposent aux « puces » de Kolaportið dans un fatras coloré. Disques en vinyle, DVD, livres anciens, meubles d’un autre âge, vêtements de seconde main, jouets, vieilles cartes postales, décorations de Noël… Ouvertes il y a plus de 20 ans, ce « flea market » version arctique propose même un espace « alimentaire »; à défaut de poisson séché ou de requin pourri (pour les aventuriers en mal d’expériences gustatives inhabituelles), les cakes, brioches et autres pâtisseries locales pourront constituer une alternative appréciable. Mais que ceux qui n’ont que faire de ces babioles disparates se rassurent : lorsqu’au coeur de l’hiver, les tourbillons glacés et humides s’infiltrent dans les cous tièdes, l’endroit peut aussi servir d’abri chauffé.
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Flea market : Tryggvagötu 19, 101 Reykjavík (samedi et dimanche de 11h à 17h)
Excellente idée delphinium ! Mais alors plutôt avec un bon vieux Mark Knopfler
Je n’ai jamais mangé de requin et encore moins de requins pourri. Et si je me faisais un requin pourri enrobé de guirlandes de Noël au son d’un vieux The Doors en lisant les Contes d’Andersen dans ma doudoune rose seconde main?